Tigre de l'Amour sous haute protection!

Le Président Vladimir Poutine très impliqué pour la sauvegarde et la protection du Tigre de l'Amour !

"Le Président Vladimir Poutine est impliqué dans la conservation du tigre Amour pas seulement pour poser pour une photo" 15 mars 2017

Les journalistes du journal régional Vologda de Krasny Sever (Nord rouge) ont parlé aux zoologistes Jose Antonio Hernandez-Blanco et Maria Chistopolova au sujet du programme de recherche sur le tigre d'Amour dans l'Extrême-Orient russe. L'interview a été publiée sur le site Internet du journal le 8 mars 2017. "Notre projet a été lancé en 2008 à l'initiative du gouvernement russe. Notre tâche est d'étudier et de préserver les tigres d'Amour », a déclaré Maria Chistopolova, une employée de l'Institut Severtsov d'écologie et d'évolution à l'Académie des sciences de Russie et un ingénieur de premier plan. «Dans le cadre du projet, nous avons capturé ces animaux dans la nature et les avons équipés de colliers qui envoient des signaux par le système satellite à un serveur où nous pouvons surveiller les mouvements des animaux. «Chaque tigre a son propre territoire,» dit Maria. «Pour étudier l'interaction entre ces animaux, nous devons comprendre quel territoire chacun d'eux occupe. Plus les tigres ont des colliers GPS, plus nous recevons d'informations sur la population. " Selon Maria, avant 2008 experts américains ont été impliqués dans la recherche de tigre Amour, et ils ont mis colliers VHF sur les tigres. Pour obtenir un signal d'un tel collier, ils ont dû marcher dans la forêt avec un récepteur, localiser les tigres et prendre les roulements des colliers. <...> C'était un processus difficile, et l'information n'était pas toujours assez précise. "Nous étions les premiers en Russie qui ont commencé à utiliser des colliers satellites dans la recherche sur le tigre Amour. Ces colliers peuvent transmettre le signal à un serveur spécial », a déclaré Maria. "Nous n'avons pas à être dans la forêt pour le recevoir. Les premières données montrent qu'une tigresse d'Amour occupe un territoire de 850 km2, ce qui est beaucoup plus que la superficie totale de la réserve naturelle d'Ussuri. On croyait auparavant que le territoire d'une tigresse était de 400 kilomètres carrés, comme le montrent les colliers VHF. "Parmi les raisons pour capturer des tigres est de prendre un grand nombre d'échantillons biologiques pour évaluer l'état de la population", a déclaré Jose Antonio Hernandez-Blanco, chercheur principal à l'Institut Severtsov de l'écologie et l'évolution. «Nous pouvons trouver des maladies, des parasites ... En étudiant les isotopes qui s'accumulent dans les vibrisses des tigres (cheveux longs et raides spécialisés pour la détection tactile), il est possible de connaître le régime alimentaire de l'animal.

Le tigre d'Amour est la plus grande sous-espèce de tigre dans le monde. Comment est-il possible de mettre un collier sur un tel animal? "Nous commençons par surveiller les mouvements des tigres en utilisant des caméras de sentier", ont déclaré les zoologistes. «À la réserve naturelle d'Ussuri, il y avait jusqu'à 300 caméras de ce genre. Ensuite, nous avons mis des pièges spéciaux le long des chemins des tigres. Il s'agit d'un nœud en métal souple et épais qui permet de capturer un tigre par ses pieds. Il est très important de prévenir les blessures, donc le noeud est lié à un arbre de sorte que le tigre ne peut pas s'échapper. Une fois un tigre est pris, nous approchons du site et utiliser un pistolet tranquillisant. Quand le tigre dort, au moins trois personnes travaillent avec lui. «Un expert surveille la santé de l'animal: son rythme cardiaque et sa respiration. Un autre prend des échantillons de sang et mesure l'animal. Le troisième expert met un collier sur le tigre. Mais, en règle générale, nous recevons de l'aide des employés de la réserve naturelle, et parfois jusqu'à 12 personnes se rassemblent autour d'un tigre. L'objectif principal est de prévenir les blessures tant pour le tigre et les gens. Nous avons des règles de sécurité très strictes et un protocole d'action. Il n'y a pas de problème. De plus, nous travaillons non seulement avec les tigres mais aussi avec les léopards des neiges », expliquent les chercheurs. "Poutine n'avait pas peur du tout" Jose Antonio Hernandez-Blanco, originaire d'Espagne, qui a vécu en Russie et a étudié des animaux depuis près de 25 ans, était heureux de nous parler de la visite de Vladimir Poutine dans la réserve naturelle d'Ussuri. José est diplômé de l'Université d'État de Moscou et parle le russe couramment avec presque aucun accent. "Le président Poutine est venu dans la réserve en 2008; Il était alors premier ministre », dit le zoologiste. "Il a mis le collier sur un tigre lui-même et n'a pas eu peur du tout. Il était évident qu'il s'intéressait vraiment à la conservation du tigre d'Amour; Il posa des questions sérieuses. Cela a montré qu'il est impliqué dans la conservation du tigre non seulement pour poser pour une photo. Et c'est très bien que le leader national se soucie vraiment de la protection de l'environnement. <...> Plus tard, j'ai montré au président Poutine le premier emplacement et le premier signal que nous avons reçu de son tigre. Selon José, le président continue de surveiller les résultats que les chercheurs reçoivent pendant le projet. En 2008, un centre de réhabilitation d'un tigre d'Amour a ouvert près de la réserve d'Ussuri dans le village d'Alekseyevka. Des experts de l'Institut Severtsov ont élaboré un programme pour élever des oursons orphelins dont les mères ont été tuées par des braconniers. "En 2014, nous avons libéré cinq tigres dans la nature: trois d'entre eux dans la région d'Amour et deux dans la communauté juive autonome