Le directeur du centre Amour Tiger parle des jeunes tigres libérés par Vladimir Poutine

Sergei Aramilev, directeur général du Centre Amur Tiger, a fait le point sur les tigres libérés par Vladimir Poutine en 2014. Lors de son entretien avec RIA Novosti dans le cadre du Forum économique de l’Est (11-13 septembre, Vladivostok), Sergueï Aramilev a déclaré que peu après la libération de Svetlaya la tigresse, elle avait mis au monde une portée inhabituellement grande. Le père, Boris le tigre, a été libéré en même temps. Tous les oursons vont bien, a déclaré Sergueï Aramilev. «Tous les petits se portent bien; ils quittent maintenant la litière. Svetlaya est une héros - elle les a tous élevés », a-t-il déclaré. Dans le même temps, Boris peut former un couple avec Filippa; une caméra les a rencontrés une fois. Sergueï Aramilev a également ajouté que l'on ne sait pas ce qui est arrivé à Kuzya, bien que diverses rumeurs selon lesquelles un tigre non identifié avec un collier proviendrait de Chine, de la région autonome juive et du territoire de Khabarovsk. Les spécialistes n’ont pas trouvé les restes du tigre des braconniers ou du collier. Les zoologistes espèrent qu'Ilona portera aussi des bébés.

«Il y a de grandes chances que cela se produise depuis que les tigres masculins ont commencé à visiter la région d'Amour, et parfois nous avons trouvé leurs empreintes de patte juste un voyage d'un jour loin d'elle. Donc, nous attendons tous l'hiver dans l'espoir de confirmer qu'Ilona a un partenaire et qu'il aura des oursons », a déclaré Sergueï Aramilev. Il a également noté que la libération de tigres dans laquelle Vladimir Poutine avait participé a lancé le programme de réintroduction du tigre dans la région autonome juive. «Tout cela a commencé avec les bébés du président; S'il n'y avait que quelques félins dans la région autonome juive à l'époque, il y a maintenant 12 ou 13 petits issus des félins réintroduits, et ce nombre augmentera. Nous sommes heureux que ces tigres entrent rarement en conflit avec les habitants, et toutes les conditions sont en place pour soutenir le nombre optimal de félins dans la région », a ajouté Aramilev.