Tigre attrapé en Primorye en raison d'un comportement inhabituel

Un tigre de l'Amour mâle adulte a été capturé près du village de Yasenevy, dans le territoire de Primorye. Au cours de l'opération, des experts du département de surveillance de la chasse de Primorye et de Khabarovsk ont ​​décrit le comportement du tigre comme étant inhabituel et l'ont envoyé au centre de réhabilitation de la faune sauvage Utyos pour un examen plus approfondi. «Pour une raison quelconque, le tigre n'a pas peur des humains. Peut-être est-il malade, mais nous ne voyons aucun signe externe de maladie. Nous surveillerons son état et procéderons à un examen complet lorsque nous aurons reçu les résultats du test », a déclaré Sergei Aramilev, directeur général du Amur Tiger Center. Les touristes ont été les premiers à l'avoir aperçu sur la rive du fleuve Bikin. Le chat sauvage a également été vu à la broche de la rivière par les habitants. Selon eux, le prédateur gisait sur la rive du fleuve et allait parfois dans la forêt. «Lorsque nous avons parlé avec les habitants, nous avons découvert que le tigre était là depuis plusieurs jours. Il n'a montré aucun signe d'agression, mais n'a pas non plus évité les gens. Ce comportement n'est pas normal pour un prédateur. Nous avons donc décidé de capturer le tigre », a déclaré Yuri Kolpak, responsable du comité de la préservation de la faune sauvage du comité de la chasse du ministère des Ressources naturelles du territoire de Khabarovsk. Les experts n’excluent pas qu’une maladie grave puisse expliquer le comportement inhabituel du tigre. «Il existe un grand nombre de foyers naturels d’infections ou d’autres maladies en Extrême-Orient, y compris des foyers neurotropes susceptibles de modifier le comportement des animaux et de présenter un danger pour les tigres de l’Amour. Le problème n’est pas suffisamment étudié et doit être résolu de manière globale. La recherche est en cours; le matériel biologique que nous avons reçu est très précieux et constituera un élément supplémentaire dans notre étude des foyers d’infections naturelles », a déclaré Mikhail Shchelkanov, responsable du laboratoire de recherche sur les virus du Centre fédéral de recherche sur la biodiversité de la branche extrême-orientale de l’Académie des sciences de Russie.